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Tambay "27"

Adrien Tambay: «Moi, j’aime faire des pronostics!»

Adrien Tambay : « Parler, commenter, analyser, pour moi, c’est naturel. Au micro comme dans la vie. 

Adrien Tambay : Parler, commenter, analyser, pour moi, c’est naturel. Au micro comme dans la vie. 

Nice-Matin 

 

S’il marche toujours sur les traces de Patrick Tambay, son père modèle, cette année, c’est côté micro. À 26 ans, Adrien Tambay a mis le volant entre parenthèses. Le voilà à son tour consultant vedette de RMC. La radio officielle de la F1 pour laquelle l’Azuréen vivant à Saint-Tropez roule comme d’habitude. Pied au plancher…

Adrien, pourquoi avoir décidé de négocier un tel virage ?

Il ne s’agit pas vraiment d’un virage car je n’ai pas tiré un trait sur la compétition. Jean-Luc Roy m’a proposé en début d’année de reprendre le rôle de consultant tenu jusque-là par papa au sein de l’équipe assurant la couverture de la F1 pour RMC et BFM. Voilà, le monde des médias, c’est une autre facette du métier qui me plaît. Gamin, j’accompagnais souvent papa en cabine lorsqu’il commentait les Grands Prix sur le Kiosque de Canalsat. Là, il a pris un peu de recul, mais il reste présent dans le dispositif, avec des interventions régulières à l’antenne. Ça lui faisait plaisir que je le rejoigne. Pareil pour moi.

Comment vous êtes-vous préparé pour ce nouveau départ ?

Honnêtement, il n’y a eu aucune formation spécifique. Par le passé, j’ai accumulé quelques expériences ponctuelles de consultant, avec Orange Sport, Canal +, Eurosport… Là, en fait, je me suis juste replongé à fond dans un monde de la F1 que je suivais de loin ces dernières années. J’aime parler, commenter, analyser. Pour moi, c’est naturel. Au micro comme dans la vie.

Votre père, il vous conseille un peu, beaucoup ou pas du tout ?

Pas du tout. Parfois, il me donne un ou deux tuyaux sur la technique de commentaire. Le phrasé, la syntaxe. C’est plus de la forme que du fond. Si je n’ai jamais roulé en F1, contrairement à lui, nous partageons la même vision de la discipline. On a la même expertise.

Aucune critique de sa part, alors ?

Non, il est plutôt cool. (Il réfléchit un instant) Ah si, concernant les pronostics ! Lui, il ne se mouille jamais. C’est son choix. Moi, j’aime faire des pronostics. C’est ma façon de m’exprimer. Ça me regarde. Quoi qu’il en pense, je vais continuer!

Quelle est votre priorité à l’antenne ?

Être concis et clair. Synthétique, quoi ! Il faut trouver un juste milieu car on s’adresse à la fois au grand public et à des connaisseurs friands de détails sur la technique, les stratégies. Je me documente beaucoup. Mon seul regret, c’est de ne pas aller sur place régulièrement pour rencontrer les pilotes et les gens du paddock que je connais. Cela permettrait d’avoir un regard ‘‘inside’’, de mieux comprendre, mieux expliquer les comportements, la psychologie…

Côté course, vous avez des projets?

J’aimerais bien redémarrer, mais je ne me rue pas sur n’importe quoi. À vrai dire, cette coupure me fait du bien parce que j’avais besoin de souffler après ma longue expérience en DTM [le championnat allemand des voitures de tourisme, ndlr] ,une discipline où il faut composer avec pas mal de contingences politiques. L’objectif, c’est de trouver un challenge intéressant pour 2018. GT en Europe ou au Japon, Formule E, 24 Heures du Mans : les pistes ne manquent pas…

Un pronostic en guise de mot de la fin : qui sera couronné champion du monde 2018 ?

Pas facile à annoncer aujourd’hui ! (rires) Je pense que Bottas peut encore battre Hamilton sur certains tracés, mais il ne sera pas assez régulier pour animer la course au titre. On aura donc un duel, sans doute serré jusqu’au bout. Allez, disons Vettel. J’ai envie de voir Ferrari gagner. Ça vous étonne ?

 

PROPOS RECUEILLIS PAR Gilles Léon.

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